Il y a principalement deux formes :

- Acariose : le sternostoma tracheacolum se transmet par contact entre les passereaux. Au début l'oiseau supporte très bien les quelques parasites qui l'infectent, mais ensuite leur nombre augmente dans la trachée et parfois ils descendent même dans les poumons et les sacs aériens. A ce moment le chant disparaît, l'animal est abattu, le mucus abondant provoque un jetage et le bec reste ouvert dans le but d'assimiler l'oxygène mais il y a surtout un bruit intense provenant de la gorge. Le décès peut-être très rapide par asphyxie si un traitement d'urgence n'est pas mis en place par un vétérinaire. Le diagnostic peut se faire de trois manières, la plus certaine est l'autopsie qui permet de voir le mucus et les parasites ce qui est surtout intéressant pour les élevages. Si l'animal est toujours en vie, on peut essayer de retrouver sternostoma dans le jetage ou en observant la trachée avec une source lumineuse intense mais ces deux dernières techniques sont plus aléatoires.
- Syngamose : ressemble fort à l'acariose mais syngamus trachea présente deux différences fondamentales, la contagion se fait surtout par des oeufs ou des larves venant du sol et par les vers de terre ou les mouches. De plus, il y a davantage une toux plutôt qu'un râle intense. Elles sont tellement nombreuses aérosols, fumées de tabac, ect. Qu'on les classe sous un nom commun l"asthme" du canari qui reprend aussi les lésions respiratoires chroniques dues aux autres infections citées sur cette page. J'attire simplement votre attention que les cas les plus souvent soumis viennent du fait que le canari est placé dans la cuisine ce qui est à proscrire car de nombreux revêtements de poêles dégagent lors de la cuisson des vapeurs toxiques auxquelles l'oiseau est hypersensible... Il est donc très incommodé par les substances nocives présentes dans l'air c'est d'ailleurs pourquoi dans le passé, on emmenait des passereaux dans les mines car malheureusement ils succombaient aux émanations de gaz ce qui permettait de "prévenir" le coup de "grisou". L'aspergillose et la candidose sont les plus importantes et sont décrites dans la section sur le perroquet. La forme respiratoire de la variole (voir la variole chez le canari).

Il ne faut pas non plus oublier la Chlamydiose qu'il est difficile de classer dans une des catégories précédentes et dont il est souvent porteur asymptomatique mais il peut parfois la développer et principalement la forme digestive qui est décrite dans la section sur le perroquet.

Toutes les pathologies situées ci-dessus peuvent fournir un terrain fertile aux mycoplasmes qui viennent compliquer le tableau...

De plus, le canari craint fortement les refroidissements et courants d'air et le pronostic des maladies décrites sur cette page peut devenir vite sombre si l'animal n'est pas immédiatement traité...

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Texte mis à jour en juin 2008.