A l'état sauvage, il habite en colonies de plusieurs dizaines d'individus dans des terriers des plaines du Chili jusqu'au pied de la cordillère des Andes et il grimpe souvent aux arbres pour trouver à manger. Sa chair était consommée par les conquistadors et les autochtones. Son espérance de vie est de 5 à 10 ans. Dans la nature, il a une activité surtout crépusculaire alors qu'en captivité, il vit plutôt en journée. Il possède 20 dents dont les prémolaires et les molaires sont hypsodontes (à croissance continue) mais pas les incisives. Il doit donc les user, de plus il est caecotrophe (voir le
lapin).
La litière sera composée de copeaux de bois blancs dépoussiérés et de foin et la cage qui sera plus haute que large est réalisée en matériaux résistants qu'il ne peut pas ronger et casser avec ses dents. Il a besoin de bains de sable comme pour le
chinchilla.
Il faut lui distribuer du foin à volonté qui lui servira à creuser mais aussi à lui apporter des fibres alimentaires. Il faut lui donner un mélange spécifique pour les octodons (céréales, fruits secs, graines) et un peu de légumes (patate douce, carotte, haricots verts), de verdure (luzerne) et de fruits (mais pas trop, attention à l'apport en sucre !). Eviter les excès de tournesol et de cacahuètes qui conduisent à l'obésité suite au fait qu'il effectuera un triage de sa nourriture. Attention car il est très friand des fils électriques !
Le mâle pèse environ 200 gr et la femelle 300.
La période de reproduction dure toute l'année. L'âge de la maturité est très variable. Le mâle est apte à se reproduire vers 2 à 7 mois et la femelle vers 3 à 10 mois (parfois même dès 5 semaines !) mais il est conseillé de ne pas les accoupler avant 6 mois (l'oestrus dure environ 24 h tous les 3 semaines). Après une gestation d'environ 3 mois, les petits (au nombre de 4 à 7 avec 2 portées par an) viennent au monde avec des poils (les paupières s'ouvrent complètement après 24 h) et ils s'alimentent déjà seuls vers une semaine mais comme pour le
chinchilla, il faut les laisser téter au moins 1 mois, le sevrage se produisant en général vers 5 à 6 semaines. Il est à noter que déjà 12 à 24 H après le part, la femelle a des chaleurs qui sont rarement fécondantes.
Finalement, il ne métabolise pas la caféine et il a la queue qui peut se couper si on essaye de le tenir par là !
Les principales maladies de l'octodon
La cataracte uni ou bilatérale (la plus fréquente) qui touche brutalement (en quelques jours) les octodons souvent âgés et qui est d'origine congénitale.
Infection des voies génitales chez le femelle.
Maladie de Tyzzer (voir le
lapin).
Scalp de la queue : il ne faut donc jamais l'attraper par cette extrémité.
Abcès de la peau (blessure, bagarre, etc...) et des dents.
Infections respiratoires (souvent des pneumonies d'origine bactérienne) et oculaires. Attention aussi aux allergies.
Croissance excessive des prémolaires et molaires chez un octodon qui ne les use pas naturellement !
Diarrhée (d'origine alimentaire ou consécutive à une infection à salmonella), anorexie, etc... Comme de nombreux autres rongeurs, le système digestif de l'octodon est très sensible, il faut donc respecter une alimentation équilibrée comme décrit plus haut.
Maladies de la peau : allergie, gale, teigne, bactérie, etc...
Atteinte du système urinaire (cystite).
Fractures car ils aiment grimper.
Tous les renseignements généraux donnés sur ce site le sont à titre purement informatif.
Texte mis à jour en juin 2008.